Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l'endroit

   

Institut Iliade

 

Published on Apr 7, 2021

Les peuples d'Europe sont porteurs d'un héritage ethnique et culturel spécifique. Ils sont fondés à transmettre cet héritage sur l'espace géographique qu’ils ont façonné à leur mesure, dans le cadre civilisationnel qui est le leur, notamment à travers l’institution de la famille, gardienne de la mémoire et de l'hérédité. C'est ce droit fondamental que nous revendiquons pour nos peuples, droit fondamental que le pape François reconnait volontiers aux Indiens d'Amazonie, mais refuse aux Européens sommés d’ouvrir leurs portes sans résistance.
L’écologie bien comprise ne consiste pas seulement à protéger les espèces animales, mais également à préserver la diversité des peuples.
C’est en retrouvant une claire conscience de sa spécificité que l’homme européen pourra recommencer à cultiver une forme particulière d’excellence en conformité avec sa nature, en refusant cette « métaphysique de l’illimité » dont la démesure constitue le ressort ultime de la modernité.
A l’appétit du « toujours plus », l’homme enraciné oppose la logique du « toujours mieux ». Fidèle à une éthique en accord avec sa tradition, il cesse de regarder la terre comme un fonds inépuisable, dont l’exploitation effrénée permet d’entretenir l’illusion d’une trajectoire de développement et de progrès infinis.
Faisons nôtre la parole du poète Hölderlin : « l’homme habite en poète », afin que le monde redevienne pour nous un espace sacré. C’est sur ce socle qu’il devient possible d’élaborer une écologie « à l’endroit », capable d’apporter une réponse à la hauteur des défis à venir.


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