🔴 G.Darmanin a annoncé en Conseil des ministres la dissolution officielle du CCIF. 02/12/2020

   

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Published on Dec 2, 2020

🔴 G.Darmanin a annoncé en Conseil des ministres la dissolution officielle du CCIF. 02/12/2020
https://youtu.be/FGWxFhvfOwY
Accusée de faire de la “propagande islamiste”, l’association a été dissoute en Conseil des ministres, quelques jours après avoir annoncé sa “dissolution volontaire”.

La sanction leur était promise depuis la mort de Samuel Paty, le 16 octobre dernier. Le gouvernement a dissous, ce mercredi 2 décembre en Conseil des ministres, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), accusé de faire de la « propagande islamiste », a annoncé Gérald Darmanin sur son compte Twitter. Si l’association avait décidé de prendre les devants en annonçant s’être « auto-dissoute » vendredi 27 novembre, le gouvernement a estimé que « le collectif a continué à exercer une activité postérieurement », à grands renforts de publications sur leurs réseaux sociaux.

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#Darmanin annonce la #dissolution officielle du #CCIF.
Figaro Live
@Figaro_Live
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2h
Ne pouvant «accepter une dissolution de façade», le gouvernement dissout le #CCIF, annonce @GabrielAttal
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GĂ©rald DARMANIN
@GDarmanin
Conformément aux instructions du Président de la République, le #CCIF a été dissous en Conseil des ministres.
Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres.
Revers de main avec index pointant vers le bas

Le #CCIF a été dissous en Conseil des ministres aujourd'hui. Depuis plusieurs années, l'organisme conduisait avec constance une action de propagande #islamiste (Ministre). #Islam #Islamisme #islamogauchisme

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Un compte-rendu étayé

Dans un long compte-rendu, le ministre de l’Intérieur a expliqué les raisons profondes de cette dissolution. En premier lieu, le gouvernement reproche au CCIF d’avoir « qualifié d’islamophobes des mesures prises dans le but de prévenir des actions terroristes et de prévenir ou combattre des actes punis par la loi » et donc de « partager, cautionner et contribuer à propager de telles idées ». Il l’accuse également d’« accréditer dans l’opinion publique un soupçon permanent de persécution religieuse » en « n’hésitant pas, dans certains cas, à travestir la vérité ». Enfin, le compte-rendu du Conseil des ministres estime que les publications du CCIF sur les réseaux sociaux « ont généré des commentaires qui constituaient une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence », ainsi que « des propos antisémites ou négationnistes, hostiles aux autres formes de croyance et notamment aux chrétiens » et des provocations « à des actes de terrorisme ou une légitimation de tels actes ».

Depuis le mois d’octobre et l’assassinat de Samuel Paty, deux structures ont déjà fait l’objet de dissolution en Conseil des ministres : l’ONG islamiste BarakaCity, accusée de « propager des idées prônant l’islam radical » et le collectif « Cheik Yassine », dont le président Abdelhakim Sefrioui a été mis en examen dans l'enquête sur l’attentat de Conflans pour « complicité d’attentat terroriste ». La mosquée de Pantin a également été fermée pour six mois, au motif qu’elle avait relayé une vidéo dénonçant le cours de Samuel Paty sur la liberté d’expression.
Le CCIF va-t-il renaître sous une autre forme à l’étranger ?

Anticipant une telle décision, le CCIF avait indiqué fin octobre sa volonté d’« étendre [ses] activités à l’international », car il ne se sentait « plus en sécurité en France ». Dans un long plaidoyer victimaire, l’association expliquait notamment vouloir développer « une cellule de réponse juridique renforcée », « un centre de recherche avec un centre de collecte de données », et « un centre de production médiatique et culturelle ». Lors de la notification du projet de dissolution, le CCIF avait reproché à Gérald Darmanin d’avoir « cédé aux appels de l’extrême droite » et assuré qu’il continuerait « à apporter son assistance juridique aux personnes victimes d’islamophobie et informerait les instances internationales de l’état d’avancement de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité en France ».


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