L'apartheid (mot afrikaans partiellement dérivé du français, signifiant « séparation, mise à part ») était une politique dite de « développement séparé » (afsonderlike ontwikkeling) affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées.
Les Palestiniens qui vivent dans les quartiers de Gheith et a-Salameih, ainsi que dans d'autres quartiers d'Hébron, sont soumis à des restrictions extrêmes de leur liberté de mouvement, comme B'Tselem l'a documenté à maintes reprises. Les militaires ont construit une clôture le long de la rue principale de ces quartiers pour empêcher les résidents d'entrer et laisser la rue ouverte aux seuls colons. Bien que les militaires aient promis de garder la porte dans la clôture ouverte de 6h00 à 22h00Il n’a pas réussi à le faire, mais la porte reste souvent verrouillée tout au long de la journée. Pour sortir de la zone lorsque la porte est fermée, les résidents doivent emprunter un rond-point long de 500 mètres et comprenant de nombreuses étapes. Lorsque les enfants du quartier trouvent la porte verrouillée lorsqu'ils se rendent à l'école ou à la maison, ils escaladent souvent la clôture plutôt que de prendre le long chemin. Israël applique une politique de ségrégation à Hébron depuis plus de vingt ans, principalement en installant des points de contrôle permanents dans le centre de la vieille ville et autour d’Al-Haram al-Ibrahimi (la tombe des patriarches), d’une superficie inférieure à 80 hectares. . Ces points de contrôle font de la vie quotidienne un cauchemar pour les résidents palestiniens de cette ville et d’autres régions d’Hébron. Ce harcèlement incessant et cette restriction de mouvement empêchent les résidents palestiniens de la zone H2 de mener une routine raisonnable et rendent la réalité quotidienne intolérable. En mettant en œuvre cette politique, les autorités israéliennes encouragent le transfert en cours de Palestiniens du centre d'Hébron.
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